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19 décembre 2005
frayeur . . . ! aime-moi ! aime-moi ! ! tourne
frayeur . . . ! aime-moi ! aime-moi ! ! tourne ton regard vers moi ! . . . . . ! aime-moi ! . . . . . . c'est une supplication frayeur
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18 décembre 2005
Un cri
Un cri.Il n'y a pas de mots qui puissent se dire ici.Terre perdue.Terre engloutie.A-t-elle jamais existé cette terre ?Au lieu du chaos, aucun mot ne peut se dire.Vacarme assourdissant de silence.Terre incendiée. Terre brûlée et dévastée.Le cri. D'où viennent...
18 décembre 2005
Nuit presque sans sommeil. Et sommeil agité. De
Nuit presque sans sommeil. Et sommeil agité. De multiples images, fugaces, sans cohérences. Et la douleur qui revient à l'assaut. Assaillie. Anéantie. Sans force. Sans perspective. Et ce matin, les obligations du quotidien qui semblent insurmontables....
17 décembre 2005
...
Je pose les mots à côté. Je tourne autour. J'y reviens sans cesse. Mais en fait, je n'y reviens pas vraiment. Dans les mots, je n'y suis jamais vraiment. Et pourtant j'y plonge et j'y replonge et je m'y noie. C'est là que j'ai sombré ces derniers temps....
16 décembre 2005
Il a fui
Il n'a pas pu s'y tenir, là, dans le vent de panique. Il est parti, il a fui parce qu'il ne pouvait s'y tenir. Il n'en a rien dit après. C'est vers lui que je suis allée pour qu'il appelle les secours. Parce qu'il était le plus âgé des enfants de la maisonnée....
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15 décembre 2005
La possibilité de ces mains-là
Pendant que le corps est comme un chien et crache la mort, le cerveau juge et voit l'humiliation.Les mains se posent sur le corps dégoulinant de bave et de glaires.Les mains essuient mais peu importe. Les mains disent : présence.Ces mains-là, je les connais,...
14 décembre 2005
Comme un chien
Elle m'a montrée sa face grimaçante.Ça fera bientôt 8 ans maintenant. Mais le souvenir ressurgit avec accuité.Dans sa hargne, elle me saisit pour m'étouffer. L'air ne passe plus ni dans un sens ni dans un autre, ou si peu. Et le corps, comme un chien...
13 décembre 2005
Transition
Ça lâche par tous les bords depuis longtemps déjà. Rien ne tient. Tout glisse. Tout s'évapore. Tout s'anéantit. Le rêve de l'hôpital, du lieu hospitalier qui accueille même le plus pauvre, le plus paumé, surtout celui-là. Et le rouleau compresseur qui...
13 décembre 2005
Divagations
Elle m'a dit : le manque de vérité des autres sur eux-même provoque excès de droiture chez vous. Je suis allée la voir pour qu'elle m'aide au sujet de mon épaule. Au début, je ne voulais pas que qui ce soit touche à mon épaule. Maintenant, je voudrais...
12 décembre 2005
Contre-courant
J'avais choisi le grand voyage, la traversée presque impossible. Je me sentais forte, confiante, habitée par la certitude. Raisonnablement, c'était presque impossible, et pourtant, j'y croyais. Raisonnablement, c'était de la folie d'y croire et pourtant,...
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