Et si ?

Et s'il n'y avait rien à espèrer ?
Et s'il n'y avait personne à appeler ?
Et si le ciel était vide et l'horizon englouti ?
Et si le cri ne servait qu'à offrir la vulnérabilité à la blessure ?
Et si les démons sanglants s'engouffraient dans le déchirement du cri ?

Alix

Comments

[ardente]

Je reviens lire. C'est beau.

[simone]

C'est l'expérience extrême , qu'au fond personne (ou presque)ne veut assez , de toute sa volonté, pour la connaître un jour . Car après ...

[Franck]

Dans le cri il y a de l'autre....
J'en suis sûr....
Presque sûr.....

[Patricia]

Non...
juste : non...

[Simone]

Reste que dans l'appel il y a l'irrenonçable sensation de la présence réelle de l'autre et que, dans la blessure que déchire le cri c'est bien les symboles brisés que nous sommes qui ne désespèrent jamais d'être restitués à leur entièreté que les naissances brisent mais promettent , et promettent autant de fois que nous naissons . Ni Dieux , ni démons . Heureusement . Ceci n'enlève rien à la force des questions métaphysiques que tu poses Alix , ni ne cherche à les aténuer .